Elégie
Pour m’avoir fait chanter, pleurer et tant fait rire
Que les larmes encore me perlent aux paupières
Toi dont j’ai partagé le meilleur et le pire
Dont j’ai vu naître la première
Dans le vacarme assourdissant
De ta bohême extravagante
La genèse de ton talent
Je te pleure à présent qu’allongé sous les roses
Sous la terre gelée, désormais tu reposes
On a roulé le tapis rouge tes courtisans ont déserté
Mais tes œuvres triomphent aux murs de leur cité
Le fou du roi s’est tu, le prince de l’humour
Peut dormir apaisé, il est aimé d’amour.
A Roger Frézin
décédé le 25 janvier 2012
MAMIC