Oubliez moi
Oubliez moi, je n’ai que faire
D’un nom gravé sur une pierre
Dans l’insoucience des passants
Oubliez moi Je n’ai que faire
Couchée dans les bois pourrissant
D’un cercueil livré aux vers
Je veux m'envoler en fumée
Sur l’aile légère du vent
Avec les pétales fanés
De vos bouquets agonisants
Oubliez moi, je veux partir
Jusqu'aux confins de la terre
Là où le soleil va mourir
Dans sa débauche de lumière
Ou dans les abysses infinies
De l’océan dont les marées
Sans états d’âme ont effacé
Tant de sirènes alanguies
Que je dessinais sur le sable
Oubliez moi, j'en’ai que faire
De laisser traces mémorables
Foin de couronnes mortuaire
Laissez moi hisser ma grand voile
Vers un Eden imaginaire,
Que je rejoigne les étoiles .
Mamic